Les Philippson
LE LIVRE

Si les noms de certains hommes d’affaires du siècle dernier sont relativement connus – songeons à Jean Jadot, Émile Francqui ou Édouard Empain – la renommée n’a pas rendu justice au destin peu banal de Franz Philippson.

En 1922, le banquier commença pourtant à écrire ses « Mémoires » mais avec réticence, car se pencher sur sa personne lui paraissait « prétentieux ». Il ne termina pas ce travail. En 1932, trois ans après son décès, le journaliste Meyer Nurenberger (qui devait plus tard gagner une certaine notoriété en couvrant le procès de Nuremberg comme correspondant de l’armée américaine) suggéra à la banque de rédiger le récit de la vie de Philippson. On lui répondit que le défunt s’était toujours opposé à une telle publicité et que ses enfants estimaient devoir maintenir cette manière de voir.

En 2007, Alain Philippson, arrière petit-fils de Franz, décide de faire appel à des historiens pour retracer l’histoire de sa famille au départ des archives qui sont alors déposées dans les caves de la banque. Ce travail est confié à René Brion et Jean-Louis Moreau, que leur longue collaboration avec l’Association pour la Valorisation des Archives d’Entreprises ont rompus à la « business history ». Parmi leurs travaux, épinglons entre la mise à jour du livre La Banque en Occident, un volume de l’histoire de la Banque Nationale de Belgique et les historiques de groupes financiers et industriels comme la Société Générale de Belgique, Tractebel, Umicore, Sibelco, AG Insurance…

Le livre fut ensuite confié à Didier Devillez, éditeur belge de livres d'art, d’histoire et de littérature de qualité. La mise en page a été réalisée par Catherine Ruelle (de la société Art-Mature). Outre un texte fouillé qui retrace les réseaux et l’évolution des métiers de la banque, le livre offre trois cahiers d’illustrations.

Intéressé ? Contactez les Éditions Didier Devillez.